JARDIROM, le jardin gallo-romain de Sèvres-Anxaumont
FAUNE DU JARDIN
Une pelouse tondue régulièrement et traitée au désherbant sélectif ne présente que peu d’intérêt pour les insectes. Il en va de même pour une haie composée d’une seule espèce d’arbres ou arbustes, surtout s’il s’agit d’une espèce exotique comme le thuya. En effet, les insectes locaux ne sont pas adaptés aux plantes exotiques en général , à quelques exceptions près. Ils délaissent même souvent les variétés horticoles des plantes indigènes ; c’est le cas par exemple des roses doubles, qui ont transformé leurs étamines en pétales supplémentaires mais n’ont plus guère de pollen à offrir aux insectes.
Par contre, si l’on cultive dans son jardin une grande variété de plantes indigènes sous la forme de l’espèce type, on peut constater que cela favorise la présence de nombreux insectes.
Cette abondance d’insectes ne signifie pas d’ailleurs qu’il devienne nécessaire d’avoir recours à des traitements chimiques pour s’en débarrasser, car un équilibre s’établit rapidement entre les diverses espèces d’insectes. De plus, la présence de nombreux insectes entraîne inévitablement l’intervention de divers oiseaux et autres prédateurs. En fait, quand le jardin s’enrichit en plantes indigènes, il s’enrichit aussi inévitablement en insectes et oiseaux !
Pour une vue plus détaillée sur cette question, on peut se reporter par exemple au livre de Vincent ALBOUY, entomologiste : Le Jardin des Insectes (voir page “Bibliographie”).